Louppy-sur-Loison du XVIIe au XIXe siècle
Après avoir parcouru l’histoire de Louppy-sur-Loison du Moyen-âge au XVIIe siècle, je vous propose de poursuivre notre aventure et celle des seigneurs de ce village et de son superbe château, appelé aujourd’hui château d’Imécourt.
Les appellations anciennes ont été respectées.
D’après le « Manuel de la Meuse » de Jean François Louis Jeantin – 1861
Le comté de Louppi dut son laborieux enfantement aux de Pouilly, pendant l’occupation lorraine de 1589 à 1631. Voyons quels en furent les premières assises, et quelle part y prirent les membres de cette puissante maison.
Colars de Pouilly – 1474
Colars, chevalier de Pouilly, seigneur d’inor, Martincourt, Avioth, Ivoix, Moiry et Pouilly, en partie, de son mariage, contracté en 1474, avec Françoise de Mentheville-Flasssigny, avait eu six enfants :
- Jehan, qui épousa, d’abord, Françoise de Berthaucourt, et qui se remaria à Isabeau de Gratinoth, dame de Jupile et de grand Cléry
- Gilet, qui suit, et qui fut la souche commune des marquis d’Esnes et des comtes de Pouilly
- Alix, qui devint femme du marquis Henry de Custine, sire d’Auf’flance, du Val de Viviers, de Lombut et de Chennery
- Bonne, qui fut mariée à Jehan du Hautois, sire de Ville, en Verdunois, et de Viller devant Orval
- Madelaine, épouse de Claude de Nayves, maison magistrale de Marville, qui s’éleva aux premiers postes du conseil suprême des princes lorrains
- Petit Jehan époux de Marie de Pallas
Le père de Colars avait pris pied dans la seigneurie de Louppi, par l’acquisition de Hugnes et de partie du fief d’Haraucourt.
La vie de son fils correspond à la révolution calviniste qui, sous Henry Robert de Lamarck, fit de Jametz un foyer d’explosion, entre les « fauteurs » du protestantisme et les ligueurs lorrains.
C’est alors qu’à côté des de Frasnel, on voit apparaître de nouveaux ascensitaires, pour quelques portions de domaines, à Louppi - les d’Arimont, alliés aux Schélandre - les de Miremont, inféodataires des terrages de Lions - les de Barbançon de Villémont et Lesmont, anciens fiefés de Saint Mard – enfin les de Mouzay-des Fresnes.
Ces noms, presque nouveaux dans les basses Wabvres, indiquent assez que, de 1431 à 1449, une révolution s’était faite dans les mouvances barro-lotharingiennes, et qu’elle avait déplacé les familles et les anciennes positions.
Cette révolution était celle qui avait enlevé Jametz à ses anciens maîtres, c’est-à-dire, tout à la fois, à la Lorraine et au Luxembourg. Ce déplacement tenait aussi aux inféodations domaniales nouvelles, que le besoin d’argent avait contraint René II à consentir à tout prix.
De là, naquirent les droits des de Mouzay sur les terrages de Lions et sur quelques portions de Louppi.
Gilles de Pouilly – 1510
Gillet, fils puîné de Colars de Pouilly, épousa en 1510, Marguerite de Failly, dame d’Esnes et de Berthaucourt. Elle était fille de Thiébauld, capitaine prévôt de Chauvancy, et de Louise du Hautois (branche d’Esnes-Staiville).
Cette dame apporta à son mari les prétentions des anciens du Hautois, dans le bassin des basses Wabvres, avant la cession de Jametz, droits effacés par la politique, mais auxquels s’adjoignaient ceux de sa mère, née de Mentheville et dame de la Malmaison : Louise du Hautois était petite-fille de Georges de Failly et d’Idron d’Allamont.
Gilles en eut deux fils : Gérard, qui suit et Nicolas, qui devint la tige des seigneurs de Berthaucourt et de Romagne sous Mont faucon.
Gérard de Pouilly – 1540
Gérard de Pouilly, gouverneur de Châtel sur Moselle, était seigneur, en partie, de Louppi, en même temps que de Esnes et de Berthaucourt. Son droit sur Louppi et sur Hugnes s’effaçait, quelque peu, devant ceux, plus vivaces, des de Frasnel, ardents catholiques, alors très bien en cour de Lorraine, et devant la main-mise des adhérents au parti français, parti qui, sous Jean de Lamarck, prince de Jametz (1530-1560), commençait à prendre pied à Sedan et dans les trois évêchés. La chute de Dampvillers, en 1542, avait ouvert la porte aux entreprises des anti-lorrains.
Gérard avait épousé, en 1540, Marguerite de Lavaulx, fille de Nicolas de La Vaulx-Sorbey.
Ils eurent sept enfants : Nicolas Simon, qui suit - François, époux d’Hélène de Beauchamps – Antoinette, mariée à Nicolas de Housse, baron de Cons, sire de Fermont - Jean, seigneur de Hautcourt et de Malancourt, et sire de Chinery - Jeanne, mariée à Jean du Hautois, seigneur de Luzy et de Ville en Woepvre - Gérard et Nicolas, ces deux-ci chevaliers de Malthe.
C’est l’aîné de cette famille qui fut père du premier comte de Louppi aux deux châteaux.
Simon Ier de Pouilly (+ 1609)
Nicolas Simon de Pouilly fut un des plus illustres personnages de la noblesse barro-lotharingienne, de son temps.
Colonel d’un régiment de son nom, il combattit, valeureusement, aux rangs des Lorrains, dans tous les combats de la Ligue contre les protestants. Ceux-ci, commandés par Turenne, l’avaient fait prisonnier, à l’affaire de Beaumont, du 13 octobre 1592, alors qu’il était mestre de camp de cavalerie.
Après la prise de Jametz, Simon de Pouilly, conseiller d’Etat et privé chambellan du duc Charles III, devint Maréchal du Barrois, puis il fut fait gouverneur de Stenay. Son commandement dura de 1589 à 1607.
Il était seigneur, en partie, de Louppi les deux châteaux, de Pouilly, Remoiville, Juvigny, Hugnes, Han, Quincy, Hautmont et Malancourt. Ce fut en sa faveur que la terre d’Esnes et celle de Mandres aux quatre tours furent érigées en baronnies, par patentes de Charles III, du 9 janvier 1609.
Il avait épousé Anne de Monthreux, le 20 avril 1561, dont il eut : Simon II, qui suit - Philippe, sire de Cléry et de Viviers - Marguerite, femme d’Albert de Heulles, seigneur de Villosnes - Barbe, femme de Christophe de Chamisot, seigneur d’Andevanne.
C’est de son temps que tombèrent les de Frasnel, et leur disgrâce lui permit de poser, pour son fils aîné, les premières assises du Comté de Louppi.
On a vu qu’une sentence de mort avait été portée contre Adolphe de Frasnel, chevalier de Louppi. Ses biens, consistant en un quart indivis en la seigneurie, avaient été confisqués et réunis au domaine ducal de Lorraine.
Anne d’Ennetière, femme de Charles, neveu du condamné, au nom de ses filles, s’était empressée, par acte du 25 juin 1594, approuvé par sanction ducale le 13 juillet suivant, de vendre Château bas à l’abbesse de Juvigny Catherine de Lenoncourt, pour 30 000 livres. Mais cette vente dut rester sans exécution.
En vain, par grâce spéciale, après les préliminaires de la pacification de 1597, le prince, par lettres du 18 juin même année, avait-il octroyé à la veuve de Charles et à Diane de Frasnel, sa fille aînée, la restitution du quart en la seigneurie confisqué sur Adolphe. Le patrimoine des de Frasnel était en déconfiture, les créanciers poursuivirent.
Anne d’Apchon, fille de Gilbert seigneur de Montregnard, autrement dit Fuchsemberg, exerçant les droits de Françoise de Frasnel, sa mère, dans la succession de Claude Guillaume, son aïeul, fît résoudre la vente de 1594. Tout fut revendu en justice pour payer les dettes de l’hérédité.
Simon de Pouilly, le 16 août 1606, s’en rendit adjudicataire. Et alors, moitié de la seigneurie de Château bas, moitié de la cense de Lua et de celle de la Chapelle, moitié dans la basse cour du château, ensemble un neuvième dans le Chastel haut et le fief dit de Haraucourt, lui furent adjugés pour 13 000 livres barrois.
Avant cela, Simon avait acquis les droits de la plupart des autres indivisionnaires.
Voici ces acquisitions :
- le 20 juillet 1600, ceux d’Henry, baron de Saint Remy, sire de Fouleste, sur le quart de la seigneurie de Château bas
- le 23 mars 1602, ceux de Catherine, baronne de Malberg de Sainte Marie, sur Louppy, Remoiville, Juvigny et Han, Quincy, Stenay, Moulins devant Mouzon, Sorrey, Clarey et Crurey, Gircourt, Drillancourt, Bethincourt, Malancourt, le ban d’Ergeville, Dannevoux, Cuzy, Septsarges, Forges, le moulin de Gotza, bans voisins et circonvoisins
- le 30 juillet 1602, les droits d’Anne d’Ennelière, sur moitié du quart dans la seigneurie de Château bas.
Le restant le fut par son fils. François d’Allamont, seigneur de Chaufour, et Claude de Housse, son épouse, vendirent, le 18 juillet 1606, leurs droits sur Louppi et bans voisins, à Simon II de Pouilly et à Françoise de Beermann, sa femme, pour 12 800 francs barrois.
Erection du comté de Louppi (8 mai 1633)
L’érection de ta terre de Louppi en comté, en faveur du baron, puis marquis d’Esnes, Simon II de Pouilly, fut le dernier acte public d’autorité souveraine que fît le malheureux duc Charles IV, dans sa châtellenie de Stenay.
Récompense méritée de trente-deux années de dévouement, largement payé, il est vrai, cette faveur couronna la série de largesses avec lesquelles les princes lorrains soldèrent toujours leurs serviteurs, un peu trop au dépens du domaine public et des sueurs de leur excellent peuple, toujours aussi prêt à donner son sang pour eux.
Simon II de Pouilly (+ 1635)
Suivant les mémoires de l’époque, Simon II de Pouilly fut un des généraux les plus distingués de son temps.
Colonel d’un régiment de son nom en 1610, maréchal du Barrois en 1620, conseiller d’Etat et privé du bon duc Henry de Lorraine… ce fut Simon II, à la tête de la noblesse, qui, le 1ermars 1626, reçut le serment du duc Charles IV, à son entrée solennelle, dans Nancy, capitale de ses Etats.
Ce fut lui ensuite, qui présida à la reconstruction de la citadelle de Stenay, dont l’entrepreneur fut Guiot Roussel (œuvre qui dura de 1600 à 1625). Simon était alors gouverneur de Stenay, en remplacement de son père. Pendant vingt-huit ans, il conserva ce poste de haute confiance, qu’il fut obligé de remettre, en 1632, aux mains du comte de Lambertye, lors de la prise de possession des Français, puis il se retira dans sa terre de Louppi.
On a dit comment, par des acquisitions successives, son père et lui en devinrent propriétaires, pour le tout. C’est lui qui fit construire le château moderne actuel, véritable Louvre des hauts louvetiers de l’immense forêt des basses Wabvres.
En 1621 et 1632, il fit établir deux foires au Bourget et un marché hebdomadaire. En 1633, le 8 mai, il obtint l’érection de son domaine en comté. Enfin, il décéda à Louppy, de la peste, croit-on, le 17 août 1635.
Il était alors marquis d’Esnes, comte de Louppi les deux châteaux, baron de Manonville par acquisition, seigneur de Hautcourt, Malancourt, Fabriey, Ergeville, enfin, baron de Mandres aux quatre tours, plus seigneur de Mont devant Dun, par engagement des deux derniers domaines pour la somme de 40 000 livres.
Son opulence n’était pas moindre que sa position éminente, puisqu’il put doter chacune de ses filles de 300 000 écus. Son patrimoine, cependant, d’après actes de partage, n’avait été que de 15 000 livres et il était endetté, paraît-il, de 50 000 livres, pour le service de son prince, alors qu’il entra au gouvernement de Stenay.
Mais, à partir de cette époque, la fortune s’était plue à répandre ses faveurs sur sa maison (Le 31 janvier 1625, Simon de Pouilly reçut, de Charles et Nicole de Lorraine, 300 arpents de bois, tant en fonds que superficie, à prendre, pour défricher, dans la forêt du Chesnois, en indemnité du pillage de sa terre d’Esnes, par les bandes de Mansfeld et des princes de Bouillon. Le duc lui accorda, en outre, les bois de la grurie de Jametz. Et pour édifier son château, il obtint encore la main-d’œuvre des ouvriers employés au relèvement des murs de la citadelle de Stenay).
Simon II de Pouilly avait épousé Françoise Beermarm de Lanaech et d’Ungenheim, maison baroniale allemande, qui portait « d’or, à l’ourse de sable, tenant un miroir d’argent, de ses mains de devant ».
Il en eut cinq filles et quatre fils : ceux-ci et trois de leurs sœurs moururent jeunes. Restèrent Gabrielle Angélique et Claude Françoise Angélique.
Claude Françoise Angélique épousa, le 9 août 1632, Henry du Castelet, marquis de Trichastiaux. Puis, en 1634, elle se remaria à Alexandre André de Bedon de Dreux, marquis de Fronsac et de Montfort.
Gabrielle Angélique, l’aînée des filles fut mariée, d’abord, à Bernard de Coligny, gouverneur de Montigny le roi, lieutenant général au gouvernement de Champagne, de l’illustre maison de ce nom. Elle en était veuve sans enfants, en 1629. Alors elle convola, le 7 janvier 1630, avec Claude Roger de Comminges, marquis de Vervins, premier maître d’hôtel du roi de France.
Claude Roger de Comminges
Claude Roger de Comminges eut, de Gabrielle Angélique de Pouilly, deux fils et une fille :
- Louis, qui suit
- Philippe François, dit le marquis de Comminges, mort, sans postérité, en 1686
- Henriette Louise, mariée, en 1658, à Charles François de Joyeuse, comte de Grandpré, lieutenant général au gouvernement de Champagne, gouverneur de Beaumont et de Mouzon. De ce mariage étaient nés : Jean Louis et Louis Joseph. Ce dernier fut le fameux « Abbé de Joyeuse« , de fâcheux renom dans l’histoire de Louppi.
Louis de Comminges + 1663
Louis avait épousé, en 1657, Anne Dieudonnée de Fabert, fille d’Abraham, l’illustre maréchal de ce nom. Titré du marquisat de Vervins, premier maître d’hôtel du roi, après son père, il mourut en 1663, à l’âge de 33 ans.
Il laissait sa veuve enceinte. Elle accoucha, le 30 avril 1664, de Louis Joseph de Comminges. Puis se remaria à Claude François de Mérode, marquis de Trélon, en Flandres.
Louis Joseph de Comminges + 1725
La survenance d’un enfant posthume (de leur oncle) avait déjoué les calculs du comte et de l’abbé de Joyeuse, cousins-germains de l’héritier. Après de longs et interminables débats, l’abbé prit le parti de le faire assassiner. Ce guet-apens fut exécuté, dans une rue de Paris, le 31 août 1704, mais le coup manqua. Alors l’abbé prit la fuite, et, avant de passer la frontière, pour les Pays-Bas, il gîta chez le comte Bossut de Dampierre, baron de Termes, au manoir seigneurial de Han les Juvigny.
Louis Joseph de Comminges vécut jusqu’en 1725, il ne laissa pas de postérité. Louppi advint alors au comte Jean François Louis de Joyeuse.
Jean François Louis de Joyeuse
Il avait épousé, en mars 1669, Marie Victoire de Joyeuse de Mérode, comtesse de Brandeville, vicomtesse de Villers sur Celle, dame d’Allamont et de Malandry.
Il en avait eu deux enfants : Jules Armand et Joséphine Monique Mélanie.
Jules Armand, qui fut gouverneur de Stenay, était mort le 1er mars 1714, au château de Brandeville, sans postérité.
Joséphine Monique Mélanie, comtesse de Mérode, épouse en premières noces de Denis Antoine Christophe, baron des Ursins et comte des Ursins et de Beauxieux, seigneur de Tillieux, et, en secondes noces, femme, séparée de biens, de Henry Ange, comte d’Apremont, devint donc comtesse de Louppy.
Elle vendit cette terre, avec d’autres biens, le 12 mai 1741, à François Théodore de Custine, comte de Wiltz, lequel en obtint lettres d’investiture le 20 du même mois.
François Théodore II de Custine
François Théodore II de Custine, comte de Wiltz et de Louppy… et ses sœurs – Marie Anne, épouse d’Antoine François de Lambertye, de Cons la Grandville – Marie Thérèse, épouse d’Innocent Marie de Vassinhac-Imécourt… étaient enfants de haut et puissant seigneur messire Charles Ferdinand de Custine, chevalier, seigneur et comte de Wiltz, baron d’Auflance et du Fay-Billot, seigneur de Viller le rond, de Retsdorff, d’Allamont, de Dompierre, de Malandry, de Bitbourg, et de haute et puissante dame Marie Xavière d’Arnoult, baronne de Meissembourg. La baronnie de Wiltz avait été érigée en comté, par lettres du roi Philippe II d’Espagne, données à Madrid, le 31 mai 1629, en faveur de Jean de Wiltz, gouverneur de Thionville.
François Théodore II de Custine avait épousé, le 26 août 1744, Robertine Augustine Gislaine Josephe de Sainte Aldégonde, fille du comte Philippe Albert et d’Augustine Robertine de Landas.
Cette dame mourut sans lui laisser de postérité. Il concentra donc ses affections sur son neveu, le vicomte Marie Louis Charles de Vassinhac-Imécourt, et il lui laissa son comté de Louppy, avec clause de substitution, au mariage de ce neveu, le 1er juin 1778, avec Charlotte Ferdinande de Chauvelin.
Marie Louis Charles de Vassinhac-Imécourt
De ce mariage naquirent deux fils et une fille :
- Charles Gédéon Théodore, dont l’article suit
- Charles Ferdinand Théodore, tué au siège si mémorable de Dantzig, le 13 avril 1807, sous les aigles françaises
- Françoise Henriette Marie Louise de Vassinhac-Imécourt, qui fut mariée, le 23 janvier 1804, avec Amédee Mark, marquis de Clermont-Tonnerre, comte de Thoury.
Charles Gédéon Théodore de Vassinhac-Imécourt
Par lettres patentes du roi Charles X, données le 19 novembre 1828, la terre de Louppy a été érigée en majorat, sur la tête de Monsieur le comte Charles Gédéon Théodore de Vassinhac-Imécourt et de ses descendants, nés et à naître, en ligne directe, et en légitime mariage, de mâle en mâle, et par ordre de progéniture.
Ce majorat comprend le château de Louppi avec son parc de 47 hectares et toutes leurs dépendances, les ruines du vieux château, la grosse et la petite ferme de Louppi, le moulin et ses aisances, la ferme de Remoiville, les bois de Juvigny dits les Chesnois et la taille des marquis, les prés du Brul courtaine, du grand Han, du grand Brul, des Frasnels, du petit Han, des Awit, des Neuwimes, les terres de Neuwime et de Taille brûlée, le tout contenant 388 hectares, dont 27 pour les bois, plus le Moncel de 61 hectares, le pré de la Garenne, et les terres au-dessous du chemin de la Tilley.