Le château de Cons-la-Grandville (54)
Situé en Meurthe-et-Moselle, non loin de Longwy, ville fortifiée par Vauban, le château de Cons-la-Grandville est une propriété privée. Haut lieu de la renaissance, trésor du patrimoine architectural lorrain, le château est classé aux Monuments Historiques.
Outre les visites, vous pouvez aussi organiser séminaires et réceptions. Pour tout renseignement supplémentaire, rendez-vous sur le site du château.
Je vous propose un petit historique de cette propriété. Les appellations d’origine ont été conservées. Les photos agrémentant l’article sont extraites du blog tenu par Anthony Koenig.
D’après un article paru dans la revue « L’Austrasie » de 1855
Le village de Cons-Lagrandville, situé sur la Chiers, à 7 kilomètres en aval de Longwy, ancien chef-lieu de la seigneurie importante de Cons, relevant du comté de Bar, a conservé, pour ainsi dire intact, son ancien château, dont la masse imposante domine un mamelon contourné par la Chiers.
La terre de Cons avait été érigée successivement en baronnie, et enfin en marquisat par lettres-patentes du duc Léopold, du 3 janvier 1719, en faveur de Nicolas-François, marquis de Lambertye, premier gentilhomme de sa chambre.
Le blason de Cons-Lagrandville est « d’argent à cinq roses de gueules, 1, et 2, tigées et feuillées de sinople », qui serait, suivant Durival, celui de l’ancienne maison de Cons.
On le retrouve sculpté sur l’une des clefs de voûte du vestibule du château et sur le sceau en cire rouge du tabellionage de Cons-Lagrandville, avec contre-scel identique, appendu par des lacs en soie bleue, à une pièce du 17 août 1722, faisant partie des archives de la famille de Lambertye, au château de Lagrandville.
Le monticule contourné par la Chiers, sur lequel a été bâti le château, est séparé du coteau qui lui fait suite vers le nord par un large fossé formant aujourd’hui une rue du village. La partie située au midi supporte l’église paroissiale et les bâtiments d’un ancien prieuré qui dépendait de l’abbaye de Saint-Hubert.
On voit encore à l’angle sud-est du château, entre l’escarpement du coteau et le fossé qui sépare la masse du château du cimetière qui entoure l’église, les restes d’une tour dont l’origine peut remonter à la fin du XIIe ou au commencement du XIIIe siècle. C’est là tout ce qui subsiste de l’ancienne résidence des sires de Cons.
Une inscription gravée en creux au-dessous d’une image de Saint-Martin, sculptée en haut relief dans une niche, au milieu de la façade septentrionale du château, donne la date précise de l’ensemble de l’édifice :
LAN MDLXXII HONORE SEIG
NEVR MARTIN DE CVSTINE SEIG
NEVR DE CONS ET DE VILLI
AIT COMENCÉ A REDIFFIER CEST
MAISON QVI CERVINOIT
Martin de Custine est représenté à genoux devant son patron. Ce pieux symbole de la charité, placé pour ainsi dire comme enseigne, sur la face principale du château, semblait dire aux passants : Frappez et l’on vous ouvrira.
Un acte de partage, du 6 juin 1573, conservé dans les archives de la famille de Lambertye, nous montre la signature, et le sceau pendant en cire verte de ce Martin de Custine, escuyer, seigneur de Cons et Villy, etc… qui réédifiait, en 1572, le château de Cons.
L’écusson aux armes de Martin de Custine se retrouve sur la clef de voûte de l’une des chambres de la tourelle d’angle du côté du couchant.
La façade septentrionale, remarquable à la fois par sa masse, entièrement construite en belles pierres de taille du pays, et par l’élégance de ses fenêtres de la renaissance, au-dessus desquelles on ne voit plus que la place des nombreux écus blasonnés aux armes des illustres alliances des nobles seigneurs de Cons. Ces mêmes blasons se retrouvent encore dans un état de mutilation moins complet dans la galerie voûtée formant le vestibule du côté de la cour. J’ai pu y distinguer encore entre beaucoup d’autres écus rendus méconnaissables, la croix engrelée des Lenoncourt et le lion naissant des Nouroy.
Le pignon qui termine l’aile orientale, du côté du midi offre des rampants, taillés en gradins garnis de statues représentant des arquebusiers en costume du temps de la renaissance.
Les faces du midi et de l’est sur la cour sont modernes, du siècle dernier ; cette reconstruction partielle fut motivée par les désastres de l’invasion suédoise. La porte percée dans la face occidentale, communiquant de la cour à la salle d’honneur, est monumentale et décorée de personnages allégoriques en haut-relief. Cette magnifique salle qui occupe toute la longueur de l’aile, est terminée à l’est par une petite abside en encorbellement faisant saillie sur la face orientale, qui permettait de la transformer au besoin en chapelle castrale.
La cheminée de cette salle présente un des beaux types de l’art de la renaissance. Elle est construite en pierre blanche d’un grain très fin, venant probablement de la Meuse. Les chapiteaux, ainsi que les têtes saillantes de la frise du haut et les espèces d’écussons sans blasons, encastrés au-dessous des trois sujets sculptés de la face principale, sont en pierre grise d’une toute autre nature, ou peut-être même en marbre.
On lit sur deux écussons en marbre noir incrustés dans les faces latérales, à gauche « Dieu est mon espoir » ; à droite « Dieu est mon confort ». Trois autres écussons, également en marbre noir, donnant la description des sujets, sont sculptés sur la face principale qu’ils accompagnent.
La frise courant au-dessous de la corniche de cette salle, est décorée de peintures à fresque représentant une série de sujets de chasse et de scènes empruntées aux délassements du seigneur châtelain à la campagne.
La plaque de fonte dressée au fond de l’âtre porte la date 1670. Elle montre les deux écus accolés de Lambertye et de Custine, surmontés d’une couronne de comte, avec la devise : « Faics ce que dois, arrive ce que pourra ».
C’est en 1641 que Marguerite de Custine, abbesse du chapitre de Bouxières, porta dans la maison de Lambertye les riches domaines de sa branche, en épousant messire Jean de Lambertye, gouverneur de Longwy pour le service du roi de France, Louis XIII.
Toute la partie centrale du château, habitée aujourd’hui par M. le comte Lucien de Lambertye, le propriétaire actuel, a conservé son ancien ameublement. Par une délicatesse du meilleur goût, l’une des chambres à coucher, au grand lit à baldaquin, habitée par le roi Stanislas, lors de la visite qu’il fit à Lagrandville, a même été maintenue dans l’état où elle se trouvait alors.
La plaque de fonte de l’une des cheminées, aux deux écus accolés de Lambertye et de Ligniville, rappelle l’alliance de messire Nicolas-François, marquis de Lambertye de Lagrandville et de madame Elisabeth de Ligniville, vers 1710. La même alliance est rappelée par les chenets de la cheminée d’une autre pièce, dont les faces portent l’écu mi-partie de Lambertye et de Ligniville.
On aime à retrouver au château de Lagrandville, une petite collection d’armes ayant autrefois fait partie de son arsenal. On y remarque des hallebardes, dont l’une peut remonter à la fin du XVIe siècle ; l’autre, plus moderne, porte l’initiale L du nom de Lambertye.
La première mention qui soit faite des seigneurs de Cons, remonte à l’an 1036 : Albert et Judith, comte et comtesse, fondateurs de l’abbaye de Bouzonville, donnent en 1036, à l’abbaye de Saint-Mathias de Trêves, leurs cours de Cons et de Berencastel.
Nous retrouvons ensuite dans un factum in-folio imprimé en 1739, pour les abbés, prieurs et religieux de Saint-Hubert, contre M. le marquis de Lambertye, à l’occasion de certains droits seigneuriaux, que Hadwide, comtesse de Chiny et Dodo, son mari, seigneur de Cons, fondèrent le prieuré de Cons-Lagrandville en 1088.
En 1208, Gilon de Cons fut donné pour otage par le duc Ferri II, à Thiébaut, comte de Bar, pour la somme de cent marcs. Giles de Cons eut pour fils, Jacques de Cons, qui rendit en 1218, à l’évêque de Verdun, Hatton-Château et la châtellenie de Sampigny.
Le même Jacques de Cons se déclara vassal du comte Valèran (de Limbourg) en 1217, et promit que son château de Bettange lui serait ouvert toutes et quantes fois il le requererait. Il donna pour caution de sa promesse, Théodore de Fontoy, Arnou de Roden-Macheren, Errard de Maisenburg, Jean d’Ottenge et Thierry de Thionville.
Jacques de Cons avait épousé Marie… dont il eut :
Jean de Cons, qui épousa Poince, et en eut une fille nommée :
Jacquette, qui épousa Renaud de Neu-Chatel de Varize, père de Jean de Neu-Chatel et de Varize, qui obtint un jugement à son avantage pour Cons, et eut un fils nommé :
Bertrand de Varize, père de Marguerite de Varize, mariée à Valtrin d’Epinal, de laquelle il eut :
Clément d’Epinal, qui épousa Jeanne de Pouilly et en eut :
Gérard d’Epinal, qui épousa Armangay, ou Ermengarde de Malberg et en eut deux filles :
Claude, mariée à Thiébaut de Custine, et Marguerite, mariée à Robert de Housse, lesquelles deux sœurs héritèrent de trois quarts dans la seigneurie de Cons, l’autre quart appartenant aux sieurs de la Haye ; et depuis, Gérard de Housse, fils de Thiébault, vendit sa part à Martin de Custine, son cousin.
En 1240, le sire Jacques de Cons, chevalier, accepte avec le consentement de Henry, comte de Bar, de ses vassaux et bourgeois de sa ville de Grand-Failly, la somme de trois cents francs pour rachat du guet que lesdits bourgeois lui devaient au chastel de Cons par chaque nuit.
Les archives de la commune de Grand-Failly contiennent plusieurs documents historiques intéressants et entre autres les trois pièces suivantes :
- Une copie faite en 1609 de la charte d’affranchissement donnée par Maheu, duc de Lorraine et marchi, et Jehan, seigneur de Cons, chevalier, le jour de la Saint Urbain, l’an 1247. Cette charte porte : « Affranchissons et mettons à la loi et à la franchisse de Belemont ».
- Une copie d’une lettre écrite en 1254 par Catherine, duchesse de Lorraine et marchise, à sa chère et bien-amée Ysabetz, dame de Cons, indiquant qu’elle a relâché à perpétuité, aux bourgeois et manans de Grand-Failly, sa part en une redevance de blé.
- Une autre pièce de la même année, par laquelle Ysabetz, dame de Cons, accorde le relaix en ce qui la touche.
Le jour de Sainte-Lucie 1245, Thiebault, comte de Bar, donne confirmation de la charte d’affranchissement de Cons par Jean, sire de Cons, et dame Poince, sa femme.
1287. Jehan, fils de seigneur Poinson, dit le maréchal, chevalier de Longwy, et damoizelle Hawy, sa femme, reconnoissent en fief et en hommage, de noble homme leur seigneur Jehan, seigneur de Cons, tous les hommes qu’ils ont à Halenzey.
1293. Jacomes de Longuyon, jadis selleriez de Longwy, reconnaît qu’il est homme de plein hommage à noble homme son seigneur Jehan, sire de Cons, à cause de son chaistel et chastellerie dudit Cons, et avoue tenir de lui ce qu’il possède au ban de Koëne (Cosne).
1301. Collignon le Jauls de Baionville, escuier, fils de Geoffroy Le Gronnaix, chevalier, vend à Gilles d’Avoncourt, escuyer, fils de monseigneur Jacques d’Avoncourt, chevalier, ce qu’il a en la terre de Cons, à savoir à Grant Failly, à Ewigny (Ugny) et à Montignv (sur Chiers).
1304. Perrin don Neuf Chaistez, escuyer, fils de monseigneur Regnalt don Neuf Chaistez , chevalier, vend à Jehan Haizart, chevalier, et à dame Allais, sa femme, le quart du chateau et maison de Cons qui lui était échu de par monseignour Jehan de Cons, chevalier, son oncle, sauf que ledit Perrin retient pour lui et ses hoirs après lui, le quart des hommages des francs hommes de Cons, de la chaistellerie et des appartenances, les fiefs, arrière-fiefs, les wardes et les seigneuries appartenant audit quart de chaistez de Cons, à Cons, à Euwigney, à Grant Failly, à Montigney, à Tallancourt, à Viller la Chièvre, à Cosne, à Vaulx, à Warniemons et à la grainge de Coussemont.
1310. Jehan de Mes, escuier, fils de madame Jake de Cons, vend à Perrin don Neuf Chaistel, escuier, le quart de la maison et du château de Cons, de toute la terre et de toutes les appendises de quelconques signoraige que ce soit, mouvant soit du comte de Bar, soit du comte de Luxembourg, soit d’autres que ledit Jehan de Mes avait et qui lui était échu de par monseigneur Jehan, chevalier, jadis seigneur de Cons, son oncle, qui fut.
1314. Edouard, comte de Bar, donne ce qu’il a acquesté de Jehan le Bertons, à Cons, dessous Lonwy sur Chier, en chastel, en la ville et en appartenances dudit chastel et de ladite ville, et en toutes seigneuries, à Giles d’Avoncourt, escuier, en récompense de ses bons services.
1315. Edouard, comte de Bar, donne confirmation de la vente faite par Collignon, dit le Jauls de Baionville, à Giles d’Avoncourt.
1315. Thiébaut Huars Prenes et Jacomin, frères, enfans de monseigneur Jehan Hazart, écuyer, qui fut, et de madame Alais, donnent en présence d’Edouard, comte de Bar, à Giles d’Avoulcourt, les droits et actions qu’ils pouvaient avoir en raison de ladite dame Alais sur les acquêts faits ou à faire par ledit Giles, en la ville de Cons.
1318. Edouard, comte de Bar, confirme la vente faite par Jehan de Mes à Perrin don NeufChaistel.
Jehans de Werrize, écuyer, est mentionné en 1338, comme sire de la terre de Cons en partie.
Jeoffroy de Warise, écuyer, et Bertrant de Warise, fils de Jehan de Warise, sont seigneurs de Cons en partie en 1379.
La seigneurie de Cons est indivise en 1380, entre Bertrand de Werrise ou de Varise, et Jehenne Davolcourt, femme en secondes noces de Ferry de Chambley, et en premières noces de Symont de Parroie, seigneur de Marchiéville.
1459. Clément Despinal, sire de Cons en partie, reçoit le dénombrement de Jehan de Culmont, fils de François de Culmont, escuier.
1460. Jehant de Quart, dit de Failly, seigneur de Tarsey, fait ses reprises de Clément Despinal, seigneur de Cons en partie, pour des biens situés à Grand-Failly.
Gérard Despinal, seigneur de Cons en partie, reçoit en 1487 le dénombrement de damoiselle Marie de Thonneletil, veuve de feu Henry de Villers.
Thiébault de Custine, seigneur de Villy et de Cons en partie, donne procuration, en 1537, à Martin de Custine, son fils, pour faire ses reprises du duc Antoine.
Noble escuyer Robert de Housse figure, en 1537, comme seigneur de Fermont et de Cons en partie.
Martin de Custine est seigneur de Villy et de Cons, pour les trois quarts, en 1563.
Nous avons vu plus haut qu’en 1572, il rebâtit le château de Cons-la-Grandville, dont il n’est cependant pas complètement seul seigneur. Un partage intervenu en 1573, entre Martin de Custine, Nicolas de Housse, seigneur de Fermont, Thiébault de Custine, seigneur d’Espiez en partie, au nom de damoyselle Catherine de Housse, sa femme, et damoizelle Claude de Housse, vient mettre fin à une partie de l’indivision pour quelques dépendances de la seigneurie, telles que des parts d’amendes à Villers-la-Chèvre, à Tellanconrt et à Praucourt.
Martin de Custine réunit, par suite de ce partage, ce qui dépend de la seigneurie de Cons, et ses co-partageants ont pour leur part le quart de la Court Daiche, située au lieu de Rosselange. Un aveu et dénombrement est donné la même année par Arnould de Gorcy, pour Petit-Xivry et Cosne, à Martin de Custine, seigneur pour cinq sixièmes dans la seigneurie de Cons, et à Philippe de la Haye pour l’autre sixième.
Jacques Drowet, demeurant à Marville, fait également, en 1573, ses reprises dans les mêmes conditions, pour ce qu’il a à Flabeuville, savoir de Martin de Custine pour cinq sixièmes dans la seigneurie de Cons, et de Philippe de la Haye pour le reste.
Louis de Custine, seigneur de Villy, etc., capitaine de Longwy, fait en 1612 ses reprises de Henry, duc de Lorraine, marchis, duc de Calabre, Bar, etc., pour ce qu’il tient en fief ez terres et seigneuries de Cons, Domey, Chénières, mouvant de la chastellenie de Longwy, et pour ce qu’il possède en la cense de Noël mouvant du chasteau de Longuion.
Jean de Custine est mentionné en 1625 avec les titres et qualités de baron et seigneur de Cons seul et pour le tout, de Bioncourt, Ugny, Tellancourt, Praucourt et de GrandFailly en partie.
Jean de Custine est le père de Marguerite de Custine qui porta, en 1641, la seigneurie de Cons dans la maison de Lambertye, par son mariage avec Jean de Lambertye.
Philippe de Tige, chevalier, seigneur de Petit-Failly, Pusieux et ban de Vivier en partie, donne, en 1681, son dénombrement à George de Lambertye, chevalier , marquis dudit lieu, baron de Cons et de Drouville, seigneur de Rechicourt, Arrey, Praucourt et Grand-Failly, pour la moitié et les deux tiers d’un seizième en la seigneurie de haute, moyenne et basse justice de Petit-Failly.
Le même George de Lambertye reçoit en 1682 le dénombrement de Philippe-François de Gorcey, seigneur dudit lieu et de Petit-Xivry en partie, pour ce que ce dernier tient en fief de lui à Petit-Xivry et à Rut, mouvant et dépendant du château, baronnie, terre et seigneurie de Cons.
Le marquisat de Cons-Lagrandville comprenait en 1719 : Cons-Lagrandville, Ugny, Viviers, les Couverts, la Caure, Procourt, la Cour-Villaume, Chénières, Cutry , Villers-laChèvre, Cosne, Cossémont, Fresnois-la-Montagne, Tellancourt, Buré-la-Ville, Cumont, Petit-Failly, Grand-Failly, Flabeuville, Vaux, Voirnimont, Beuveille, Doncourt, Pierrepont et Ham-devant-Pierrepont.
Fermont était une enclave dans le marquisat, il dépendait d’Arrancy. Plusieurs autres enclaves dépendaient de Longuion.
François Antoine, chevalier, marquis de Lambertye et de Cons-Lagrandville , lieutenant-colonel au régiment des gardes de S. A. R. M. le grand-duc de Toscane, chambellan de feu S. M. le roi de Pologne, mande en 1771, ses amés les gens tenants le siège en son marquisat cy-devant baronie de Cons, lui faire dans son château et maison-forte de Cons-Lagrandville les foi et hommage pour les fiefs qu’ils possèdent relevant de lui, à savoir : La Caurre, les Converts, Villers-la-Chèvre, Tellancourt, Buré-la-Ville, Flabeuville, Petit-Failly, Grand-Failly, masuage de Petit-Xivry, grand charruage de Gorcy, etc.