La légende des chiens de l’Abbaye de Chaumousey

 

 

 

D’après « Bulletin de la Société lorraine des études locales dans l’enseignement public » – 1930

 

La légende des chiens de l’Abbaye de Chaumousey dans Anecdotes historiques pittoresques de Lorraine Chien-Terre-neuve-150x106Le père Jacques Phulpin, prieur de l’abbaye, possédait deux magnifiques terre-neuve qu’il avait dressés à toutes sortes d’exercices. Ils se nommaient, l’un César, l’autre Pompée.

C’étaient ces deux chiens qui étaient chargés d’aller à Epinal, à huit kilomètres de là, chercher la viande nécessaire à la nourriture des religieux, chez le boucher Michel, rue des Petites-Boucheries. Ils revenaient toujours fidèlement, portant dans la gueule le panier rempli.

Or, un jour de mai 1870 (le 21, paraît-il), Pompée allant seul à la ville, est attaqué par des chiens affamés. Forcé d’abandonner le panier, il s’en retourne tout sanglant à l’abbaye, fait comprendre à César de le suivre, et les deux braves chiens franchissent en un quart d’heure les huit kilomètres, retrouvent les chiens voleurs, les corrigent d’importance et, leur panier empli à nouveau, s’en retournent tout glorieux à l’abbaye.

Que l’on vienne dire encore que les bêtes n’ont pas d’esprit !

 

 La photo est extraite du site de l’élevage des Bois de la Grotte Fleurie (en Lorraine, bien entendu)


Archive pour 28 février, 2012

La légende des chiens de l’Abbaye de Chaumousey

 

 

 

D’après « Bulletin de la Société lorraine des études locales dans l’enseignement public » – 1930

 

La légende des chiens de l’Abbaye de Chaumousey dans Anecdotes historiques pittoresques de Lorraine Chien-Terre-neuve-150x106Le père Jacques Phulpin, prieur de l’abbaye, possédait deux magnifiques terre-neuve qu’il avait dressés à toutes sortes d’exercices. Ils se nommaient, l’un César, l’autre Pompée.

C’étaient ces deux chiens qui étaient chargés d’aller à Epinal, à huit kilomètres de là, chercher la viande nécessaire à la nourriture des religieux, chez le boucher Michel, rue des Petites-Boucheries. Ils revenaient toujours fidèlement, portant dans la gueule le panier rempli.

Or, un jour de mai 1870 (le 21, paraît-il), Pompée allant seul à la ville, est attaqué par des chiens affamés. Forcé d’abandonner le panier, il s’en retourne tout sanglant à l’abbaye, fait comprendre à César de le suivre, et les deux braves chiens franchissent en un quart d’heure les huit kilomètres, retrouvent les chiens voleurs, les corrigent d’importance et, leur panier empli à nouveau, s’en retournent tout glorieux à l’abbaye.

Que l’on vienne dire encore que les bêtes n’ont pas d’esprit !

 

 La photo est extraite du site de l’élevage des Bois de la Grotte Fleurie (en Lorraine, bien entendu)

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