La saint-Hubert
D’après les « Mémoires de la société d’archéologie lorraine et du musée historique lorrain »
Année 1853
Saint Hubert le 3 novembre
A Altroff, le jour de Saint-Hubert, fête de la paroisse, les habitants font bénir de l’avoine dont ils donnent à manger à leurs bestiaux pour les préserver de la rage. Des personnes de villages voisins viennent même y faire bénir du pain qu’elles ont soin de distribuer à tous les membres de leur famille.
Autrefois, les ducs de Lorraine envoyaient leurs meutes et leurs piqueurs à l’abbaye de Saint-Hubert en Ardennes, afin de les mettre à l’abri des atteintes de la rage.
A Toul, les membres de la confrérie de Saint-Hubert portent, aux offices de la confrérie, suspendu à la boutonnière avec un ruban vert, couleur des pontifes, un cor de chasse en cuivre doré ou argenté, dans le cercle duquel est une petite plaque où est représenté saint Hubert, un genou en terre et les mains jointes ; il adore l’image du Christ qui, selon la légende populaire , lui apparut entre les bois d’un cerf, lorsqu’encore laïque, il chassait daus les forêts des Ardennes, son pays.