Pain d’épices aux mirabelles

Pain d'épices aux mirabelles

 

N’hésitez pas à goûter ce délicieux pain d’épices moëlleux aux morceaux de mirabelles confites.

Adresse :

- Patisserie-Chocolaterie Schwartz  Place du 30 septembre 88700 RAMBERVILLERS


Archive pour décembre, 2010

Les Charbonnettes des Vosges

Charbonnettes des Vosges

 

Crée en 1975,à l’initiative du syndicat des pâtissiers des Vosges, ce chocolat fait partie du patrimoine national des Spécialités de France. Délicieuse spécialité de chocolat praliné.

Son nom  » Charbonnette » vient de l’appellation que l’on donne au bois de chauffage, coupé sur l’ensemble du massif vosgien, que l’on véhiculait à l’aide de schlittes au début du siècle.

Quelques adresses :

- Patisserie-Chocolaterie Schwartz  Place du 30 septembre 88700 RAMBERVILLERS
- Chocolaterie  » Au Palet d’Or «  20 rue du Cameroun 88600 BRUYERES
- Patisserie Jean-Luc 114 rue Charles de Gaulle 88200 REMIREMONT

Le château de Louvigny (57)

Blason de LouvignyRuines du château de Louvigny

A Louvigny, petit village situé à proximité de l’aéroport Metz-Nancy-lorraine et de la gare TGV Lorraine, l’on peut voir les ruines d’un ancien château-fort.

Je vous propose de découvrir l’histoire de ce château, ainsi que celle des deux autres maisons-fortes dont il ne reste rien. Les appellations anciennes ont été conservées.

D’après les mémoires de la société d’archéologie et d’histoire de la Moselle – 1860

Louvigny, Loveney d’après les titres et les chroniques, Louyn-sur-Seille d’après Bossuet, qui en parle dans l’oraison funèbre de messire Henry de Gornay, seigneur de ce lieu, est situé à quatre lieues de Metz, et à deux ou trois portées de fusil de la rivière de Seille.

Les substructions gallo-romaines que l’on aperçoit encore aujourd’hui sur une étendue de plusieurs hectomètres à l’ouest de Louvigny, attestent l’ancienneté du village et l’emplacement différent qu’il occupait, beaucoup plus près de la rivière et des villages de Longeville et Cheminot.

Du vieux Louvigny, il ne reste aujourd’hui que l’ancien château-fort. Ses tours sont aujourd’hui dérasées presqu’au niveau des courtines, ses fossés en partie comblés, mais il commande encore les deux replis de terrain entre lesquels il est situé, et l’aspect sévère de sa masse rappelle qu’il était autrefois, un des plus forts châteaux du pays messin.

Pour arriver au château, il faut traverser une grande cour entourée de bâtiments de ferme, dont les murs extérieurs percés de meurtrières, et flanqués de tours rondes de distance en distance, servaient probablement autrefois de lices destinées à protéger contre un coup de main, la partie la plus exposée à ces sortes d’attaque, la façade de l’est dans laquelle s’ouvrait la porte principale du château.

Une fontaine supprimée depuis la révolution jaillissait au milieu de la cour du château, et alimentait les fossés larges de 47 pieds, profonds de 21, munis dans leur partie inférieure d’une épaisse couche de ciment encore intacte aujourd’hui sous les sept pieds de terre qui la recouvrent.

Un pont de trois arches, jeté sur le fossé du côté de l’est, établissait une communication entre la grande porte et la contrescarpe. Le pont-levis qui venait s’abattre sur la troisième arche a été supprimé vers 1780 sous l’avant-dernier seigneur, messire Faure de Fayolle, et remplacé par une quatrième arche.  La herse a également disparu. L’écusson en pierre qui surmonte la frise est tellement dégradé, qu’il est impossible aujourd’hui de savoir à quelles armes il est écartelé.

Autour de la cour intérieure, s’élèvent les bâtiments du château disposés en un vaste rectangle, dont les angles sont flanqués de quatre grosses tours. Trois de ces tours pouvaient être fermées à la gorge, de manière à tenir contre un ennemi qui aurait forcé l’enceinte. Leur diamètre dans oeuvre est de 4m80, l’épaisseur de leurs murailles de 1m50. Les tours, quoique dérasées, s’élèvent encore de 20 mètres au-dessus du sol du fossé qui leur sert d’assiette.

L’élévation des courtines est de 16m50 et dépasse, par conséquent, le minimum donné aux bonnes défenses pour les mettre à l’abri des échelades. Une poterne étroite, percée dans la façade de l’ouest au niveau de la contrescarpe et communiquant avec elle au moyen d’un pont aujourd’hui démoli, permettait aux gens du château de faire une diversion rapide sur les derrières de l’assiégeant attaquant le château sur tout autre point.

Ce pont, construit en bois et d’une longueur de 25 mètres, reposait sur des piles en maçonnerie, et pouvait être facilement enlevé ou détruit par les assiégés.

De plus, la muraille dans laquelle est percée la poterne, présente une épaisseur plus considérable, 2m11 et 2m60, et vis-à-vis, à la tête du pont volant, on aperçoit encore aujourd’hui un monceau de terre et de décombres, qui atteste la présence d’une barbacane destinée à défendre l’écluse et les approches du château du côté de la campagne.

La possession de l’écluse présentait en effet une certaine importance au point de vue de l’attaque et de la défense. L’écluse levée ou démolie, le fond du fossé était mis à sec et permettait au chat (*) de s’avancer librement vers la base du château, abritant les hommes d’armes qui devaient saper les murailles, placer des étançons et les enflammer ensuite.
(*)Sorte de galerie de bois couvertes de merrains, de fer et de peaux, que l’on approchait du pied des murs et qui permettaient aux assaillants de faire agir le mouton, le bosson (bélier des anciens), ou de saper les tours ou courtines au moyen de pic-hoyau, ou encore d’apporter de la terre et des fascines pour combler les fossés. (Viollet-Leduc. Architecture militaire au moyen-âge).

En avant de la tour du sud-est, on remarque une terrasse de construction récente. L’artillerie, placée sur cette terrasse, pouvait balayer la cour, prendre le pont en écharpe et battre une partie des fossés. Lorsque Monsieur de Bazelaire quitta le château en 1789, les deux pièces de canon qui s’y trouvaient alors, furent enlevées et conduites à Nancy par ordre du gouvernement.

Deux caveaux placés, l’un dans la tour sud-ouest, l’autre dans la tour nord-est, méritent de fixer l’attention du visiteur. L’un d’eux ne communique avec le reste du château ,que par une ouverture pratiquée dans la partie supérieure de sa voûte.

Cette ouverture servait tout à la fois, au dire des habitants actuels du château, à descendre les prisonniers et à leur faire parvenir la nourriture de tous les jours. Cette voûte n’a pas été étançonnée au moyen de cintres et de planches, elle a été construite sur des fragments carrés de bois disposés comme des claveaux et reposant sur des pierres entassées entre les pieds droits. Ce genre de construction était usité surtout à l’époque des Carlovingiens.

Il paraît fort difficile au premier abord de déterminer l’époque à laquelle le château a du être construit. Si l’on ne considère que la base du château, les salles fortement voûtées du rez-de-chaussée, il remonte au XIVe ou au XVe siècle. Si l’on considère, au contraire, la partie supérieure, il parait appartenir au XVIIe siècle. Les fenêtres sont larges, de construction plus récente, et l’on cherche vainement à la base des parapets qui reçoivent aujourd’hui la chute des combles, les trous percés régulièrement qui recevaient en temps de guerre les hourds et les bretèches.

La tradition heureusement conservée par les habitants s’est chargée d’expliquer cette apparente contradiction. D’après la tradition le château a été construit vers 1428, puis démoli en partie par les Suédois en 1633, en même temps que la maison-forte de Moince, située sur le ruisseau de ce nom et dépendant de Louvigny.

Après l’invasion des Suédois, les seigneurs de Louvigny rentrés en possession, (c’était alors messire de Seumeuze), en reconstruisant la partie supérieure du château, ne pouvaient conserver les dispositions anciennes qui ne se trouvaient nullement à la hauteur des nouveaux moyens d’attaque.

Les mâchicoulis et les archières disparaissent pour faire place à des fenêtres plus spacieuses, et le château reçoit à l’intérieur des dispositions plus en rapport avec sa destination nouvelle.

Cependant, telle était encore à cette époque la puissance de la tradition féodale, que les seigneurs rentrés en possession ne purent se résoudre à remplacer les hautes tours par des ouvrages bas et étendus. Pour eux, le grand donjon de pierre épais et bien fermé était toujours le signe de la force et de la domination.

Aussi le château, et c’est là une remarque générale faite par les auteurs qui traitent cette question, le château passe-t-il brusquement, dès le XVIe siècle, de la fortification du moyen-âge à la maison de plaisance.

Tout monument parle à l’esprit s’il est bien fait, il remplit la mission que son étymologie nous révèle, il fait connaître le but dans lequel il a été créé, et par conséquent l’esprit et le caractère de l’époque qui lui a donné la vie.

Celui-ci nous parle de féodalité et ses grosses tours, qui semblent prendre à témoin les siècles dont elles portent l’empreinte, affirment l’existence de races batailleuses et nous inspirent en même temps le désir de connaître leur histoire aujourd’hui presque totalement effacée de la mémoire des habitants. Grâce au bienveillant concours de plusieurs de nos confrères, j’ai pu recueillir quelques fragments de cette histoire.

Au commencement du XIVe siècle et avant 1315, la seigneurie de Louvigny mouvait du fief d’Édouard, comte de Bar. Le comte de Salm, dont le domaine était peu éloigné des terres de l’abbaye de Senones, avait la moitié de la seigneurie et l’une des trois maisons-fortes.

L’autre moitié et les deux maisons fortes, dont l’une s’appelait le Saulvage, l’autre le Gouyet, appartenaient à messire Arnould le Sauvage de Louvigny. Cette moitié de la seigneurie, ayant été aliénée sans le gré du suzerain, devait lui faire retour d’après le droit et la coutume.

Toutefois, par lettres cancellées datées de mai 1315, lundi après la Trinité, le comte de Bar, tout en constatant son droit, consent à transporter ses droits à Arnould écuyer, fils de Arnould le Sauvage, et à ses hoirs, retenant toutefois le fief que le comte de Salm possédait à Louvigny.

Cette division de la seigneurie en deux parties, explique le grand nombre de seigneurs de Louvigny dont il est fait mention dans les titres de Lorraine.

Ainsi, de 1315 à 1396, nous les voyons se succéder à des dates fort rapprochées : Jacquemin le Gournay – Isabelle, veuve de Geoffroy le Mosellain – Collignon de Xiel, citain de Metz – Nicolas Mouretel de Metz.

En 1306, Regnault de Bar avait donné les dîmes de Louvigny à l’abbaye de Saint-Symphorien pour les soins à donner aux infirmes et aux malades. Jacques Ier était alors abbé de Saint-Symphorien, et les lettres de cette donation sont de la troisième série après le dimanche de Lœtare de l’année 1366.

Un acte déposé aux archives de Louvigny contient le détail de ces dîmes et des droits du seigneur. En 1787, les deux tiers seulement de la dîme appartenaient à l’abbaye, l’autre tiers était au curé du village.

L’an 1387, le bienheureux Pierre de Luxembourg, évêque de Metz, voulait prendre possession de son siège, et son frère, le comte de Saint-Pol appuyait ces prétentions à la tête d’une armée.

Le jour de Saint-Benoît 1387, le comte de Saint-Pol ayant pris d’assaut deux des fortes maisons de Louvigny, la garnison de la troisième, qui appartenait au seigneur Nicolle Martez, eut grand’peur, dit la chronique, et il fut décidé que le commandant de la garnison, Philippe de Chamenat, traversant les lignes ennemies à la faveur de l’obscurité, irait demander des secours au seigneur du château.

Philippe partit, après avoir juré « sur les saincts en la chapelle de céans, de revenir à Loveney la nuit ensuyvant à quelqu’heure que ce fût ». Mais « il en mentit sa foi », car ni les menaces ni les prières ne purent le décider à se mettre à la tête des hommes d’armes que le seigneur envoyait au secours des assiégés, « ainsi lui répondit tout plat qu’il ne vollait perdre son corps, ni ses biens pour garder sa maison. De quoy ledit seigneur oyant la réponse cuydait mourir de deuil et enraigier d’ire et de courroux ».

Cependant Jehan Corbel, qui commandait en l’absence de Philippe, voyant que le secours n’arrivait point, s’était rendu à condition que lui et la garnison auraient la vie sauve.

« Adonc fut ordonné par le conseil que Philippe de Chamenat, par son desmérite, serait banni de Metz et de toute l’Éveschié d’icelle pour soixante-un ans, et paierait d’amende la somme de 200 livres de metsain, affin que les autres y prinssent exemple ».

Le comte de Saint-Polz demandait 12 000 livres pour rançon des trois forteresses et de la garnison de Louvigny. Sur le refus du conseil et des paraiges réunis pour délibérer à cet effet, il fit mettre le feu aux trois maisons-fortes et partit, emmenant avec lui 90 prisonniers de Louvigny.

En 1411, il y avait à Louvigny trois seigneurs et trois bans :
- le ban Moëllain et la maison-forte située devant l’église appartenaient à Jehan Drouin chevalier.
- l
e ban Bazin et toute la forteresse à Jean Dieu Amy, chevalier.
- l
e ban le Sauvage et la forte maison du même nom à sieur Jehan Drouin et à sieur Jean Geoffroy de Nancy.

En 1444, Renaud le Gournay étant seigneur de Louvigny, le château (il s’agit du château actuel) et la maison-forte qui lui appartenaient furent assiégés par les troupes de Charles VII, roi de France, et de René Ier d’Anjou, duc de Bar.

Le château paraissait devoir faire une assez longue résistance, mais il tomba, ainsi que la maison-forte, entre les mains des assiégeants par la trahison du châtelain, qui préposé par Renaud le Gournay à la défense de la place, en livra lui-même les portes à l’insu des soldoyeurs.

Le châtelain était un nommé Le Harlay, maire de Cheminot qui, après avoir trahi la confiance de son maître, prit parti pour les Lorrains, et Louvigny fut occupé par 66 chevaux du corps d’armée de Robert de Floque.

La position de Louvigny entre le pays messin et le duché de Lorraine l’exposait à des attaques continuelles, soit du côté des Messins, soit du côté des Lorrains. On ne savait même plus, à la fin du XVe siècle, à qui les habitants devaient payer l’impôt.

Ainsi le 1er août 1486, les Lorrains voulaient lever 30 gros par habitant, et en 1493 un florin du Rhin sur le village de Louvigny. Malgré l’opposition des Messins, ils firent prendre des otages pour forcer les habitants de Louvigny à lui payer l’impôt.

Le 5 mars 1489, les Lorrains voulurent assiéger le château de Louvigny, et ils y étaient environ 600 chevaux mais en apprenant « que ceux de Metz estoient dehors, ils eurent telle paour que bien haitivement ils s’enfuyont. Et quant ceux qui étoient dedans Loveney virent bien, ils yssont dehors et frappont sur la cowe et en tuont deux et en prinrent trois prisonniers et les menèrent dedans le dit chastel de Loveney ».

Le 23 mars 1490, le duc Réné II, voulant réparer cet échec, vint, à la tête de 1 300 chevaux et de 6 000 hommes de pied, mettre le siège devant le château de Louvigny. Le lendemain, 200 cavaliers et 200 piétons qui étaient sortis de Metz pour faire lever le siège, se retirèrent en voyant la supériorité des forces du duc. La garnison de Louvigny, privée de secours, se rendit au duc, qui était en personne au siège, et fut emmenée prisonnière à Pont-à-Mousson.

Tous les biens renfermés dans le château tombèrent au pouvoir de l’ennemi « lesquels valoient bien 600 fr ».

Les garnisons de Verny et de plusieurs autres places de la ville de Metz, apprenant que Louvigny était rendu « pourtant que c’était une forte place », se retirent sans coup férir pour se réfugier à Metz. Les Messins tirèrent une vengeance éclatante de cet échec. Après trois ans de revers et de défaites, Réné fut contraint de demander la paix. D’après M. Viville, Réné II fit pendre aux crénaux et noyer dans la Seille toute la garnison du château.

Les chroniques recueillies par M. Huguenin semblent absoudre Réné au moins en partie de cette accusation de cruauté. « A la fin du mois de juillet 1490, quatorze hommes d’armes de Louvigny qui avaient été faits prisonniers lors de la prise du château, s’échappent des prisons de Nancy, après avoir arraché la serrure de leur prison, en se recommandant à la sainte Vierge, et déposent cette serrure dans la chapelle de N.-D. La Ronde (aujourd’hui la chapelle du Mont-Carmel) et y est encore ».

De 1537 à 1586, quatre seigneurs se succèdent dans la seigneurie de Louvigny : Christophe Vorgiereux, seigneur de Corny (1537), Marguerite d’Escli (1549), Catherine La Hanay (1561), Thiébaul de Gournay (1586).

En 1590, la ville de Metz avait déclaré la guerre au duc de Lorraine Charles III, pour le service de la maison de Bourbon. Après la victoire de Bouxières, remportée le 25 février, les Messins allèrent assiéger le château de Louvigny, où commandait messire de Seumeuze, gentilhomme lorrain. Le château se rendit sans résistance le 28 février, et reçut une garnison messine.

Dans la même année, le duc revint, avec de grandes forces, assiéger Louvigny. Les Messins se défendirent jusqu’à l’extrémité, furent pris d’assaut et tous pendus à des arbres, leur commandant en tête.

En 1592, Louvigny dépendait encore de la Lorraine. Les Messins ayant voulu les imposer, les habitants exposent au maître-échevin, qu’ils sont tenus de payer des impôts à son altesse le duc de Lorraine, qu’ils ont voulu refuser l’impôt, mais que les agents du duc ont enlevé des otages et que ces otages sont encore prisonniers à Pont-à-Mousson.

Le 16 septembre 1604, en exécution du traité de Nomeny conclu entre les Lorrains et les Messins, Louvigny est rendu à ces derniers et fait désormais partie du territoire messin.

Au commencement du XVe siècle, messire Henri de Gornay avait une part dans la seigneurie de Louvigny. Bossuet a prononcé son oraison funèbre, il le fait descendre de saint Livier, martyr, qui vivait vers l’an 400. En 1635, la part de messire de Seumeuze passa à ses cinq enfants et resta dans cette famille jusqu’en 1720.

En 1720, la seigneurie tout entière fut achetée par messire Faure de Fayole, écuyer de son altesse le duc de Berry, lieutenant-général d’artillerie. Il était marié à dame Elisabeth d’Andlau. Puis elle est passée à Joseph Faure de Fayole, écuyer, avocat général au parlement de Metz, qui est devenu seigneur haut moyen et bas justicier sans part d’autrui de la terre et seigneurie patrimoniale de Louvigny.

Messire Joseph Faure de Fayole était fort aimé à Louvigny, et les pièces déposées aux archives de la commune confirment les souvenirs qu’il a laissés dans la mémoire des habitants. Les habitants sont heureux, disent-ils, d’avoir pour seigneur le respectable et bienfaisant messire de Fayole.

Le 20 septembre 1769, Marc-Sigisbert-Antoine de Bazelaire, seigneur de Saulcy, chevalier, conseiller à la cour souveraine de Lorraine et Barrois, épousa Marie-Catherine Faure de Fayole, fille de messire de Fayole. Par testament olographe du 16 novembre 1789, ce dernier laissa à sa fille la seigneurie de Louvigny, et en cas de son prédécès, la jouissance de cette seigneurie à son gendre Marc-Sigisbert de Bazelaire.

Marie-Catherine de Fayole mourut en décembre 1789, et son père en 1792. Marc-Sigisbert-Antoine de Bazelaire fut institué dans la jouissance. Mais vint la révolution.

Sur ses cinq enfants, trois émigrérent : Marie-Charles, Marie-Maximilien, et Joseph de Bazelaire de Bamont. Deux parts dans l’héritage de Louvigny furent vendues nationalement, et l’on ne respecta que les parts de Louis et de Thérèse de Bazelaire alors mineurs. M. de Bazelaire, le dernier seigneur de Louvigny est mort en 1827.

Les armes des Fayole sont « de gueule à une roue d’or accompagnée de trois roses d’argent ».

Les armes des Bazelaire portent « d’argent à trois flèches de gueules, posées deux en sautoir, l’autre en pal, liées d’un lacs de sable au chef d’azur chargé de trois étoiles d’argent, et pour cimier une flèche de gueules surmontée d’une étoile d’or ».

Les confitures de Stanislas

Confiture de Stanislas à la bergamote

 

Osez de nouvelles saveurs et découvrez les 647 références de confiture (avec ou sans alcool, avec ou sans épices). Surtout, n’hésitez pas à goûter la confiture de bergamote, la spécialité.

Toutes les confitures sont préparées dans des chaudrons en cuivre, cuisson à flammes nues, uniquement des fruits et du sucre…

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Les confitures de Stanislas  8, rue de l’église 55130 HOUDELAINCOURT

Les madeleines de Liverdun (54)

Madeleines de Liverdun

 

Véritable monument du patrimoine culinaire lorrain et ce depuis près d’un siècle, les madeleines de Liverdun perpétuent une tradition de biscuiterie artisanale dont le succès ne s’est jamais démenti.

L’histoire commence au début du XXème siècle, lorsqu’un boulanger et son mitron, profitent de l’afflux des nancéens venant à Liverdun sur les bords de la Moselle, pour lancer ces fameux biscuits.

Nature ou à la Mirabelle (purée et alcool de mirabelle), laissez vous tenter par le goût inimitable des madeleines de Liverdun.

Adresse :

Les madeleines de Liverdun 14, place de la gare 54460 LIVERDUN

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