Aincreville

Carte Aincreville - Cléry

Petit village de moins de 100 habitants, Aincreville a été reconstruit presque en totalité après la guerre 1914-1918. Mais je vous propose de « visiter » Aincreville, il y a plusieurs siècles.

Les appellations anciennes ont été respectées.

D’après le « Manuel de la Meuse » de Jean François Louis Jeantin – Publication 1863

Aincréville autrefois avait pour annexe Viller-devant-Dun. Le village est bâti sur l’Andon et le ruisseau d’Etaillon.
Ecarts : Chassogne, Brieville, Proiville (Autrefois Brieville et Proiville étaient annexes de la paroisse de Doulcom).

D’après les chartes, les monuments, les vieilles annales, les légendes et les traditions : Aincréville est une ancienne villa de création probablement carlovingienne, au comté de Doulx, dans le Dolomensis pagus.

Aincréville était à la naissance de la chaussée austrasienne de Rheims à Metz, Briey, Longuion, Longwy et Trêves, au travers des bassins de la Meuse, de la Tinte, de l’Azenne, de l’Orne et de l’Othain.

Les traces de diverticules démontrent que cette chaussée, ou Keim, devait commencer à Babiemont, où se trouvait bâtie la porte des archettes de Jupile (Jovis pila, bulle de 1049). Elle traversait la Meuse à Milly, puis les champs du territoire de Lions, contournait le contrefort de Brandeville, franchissait la Tinte par des ponts de la Franche-Saulx, arrivait au rudimentum de la chaussée près Damvillers, contournait Murault (ante Meraldi castellum), passait sous le camp romain de Romagne (ad romanas), se dirigeait vers les arches d’Ornel dans le bois d’Arc, et, après avoir franchi cette rivière, se relevait, par Dommarie, vers les sources de l’Ornain.

Noms des érecteurs en commune : Gobert V, sire de Dun et Aspremont, et Richard de Proiville, conjointement avec les sires de Clarey, Vilaisnes, Landreville et Lions.

Causes : les conséquences des croisades et le mouvement des affranchissements.

Date de la charte d’affranchissement : de 1250 à 1284.

Cours d’eau : L’Andon – Le ruisseau d’Etaillon – La fontaine Sainte-Marguerite, venant de Chassogne – Le ruisseau de Chelme, venant d’Andevanne.
Usines : Un moulin à deux paires de meules, mues par l’eau – une huilerie, mue par un cheval.

Ordre spirituel

Diocèse de Rheims – Archidiaconné du Dolmois, ou de Champagne, sous le titre de Saint-Médard de Grandpré – Doyenné de Saint-Gilles de Dun.
Cure primitive de Sainte-Marguerite de Chassogne qui, pour le spirituel, dépendait de Belval.
Annexe et desserte, la chapelle de Saint-Martin de Viller-devant-Dun.
Abbaye suzeraine de Belval, par rapport à Chassogne.
Prieuré de Sainte-Marguerite de Cesse, par rapport à Chassogne.
Oratoire primitif de Saint Leu, frère de saint Agnan, dont la chapelle était au cimetière de Chassogne.
Eglise matriculaire de Saint-Agnan d’Aincréville.
Chapelle seigneuriale des seigneurs de Proiville-Pouilly.

Ordre politique

Ancienne cité de Durocortorum Rhemorum (Rheims) - Royaume de Lotharingie, sur les marches douteuses de la Neustrie – Ancien pagus du Dolomensis, au comté de Doulx – Comté du Barrois mouvant, après avoir dépendu des comtes de Grandpré - Baronnie des sires de Dun-Apremont – Duché de Lorraine, après la réunion du Barrois - puis France - puis Clermontois sous les Condé. Haute justice des seigneurs de Prouilly et de l’abbé de Belval, quant à Chassogne.

Ordre judiciaire

Avant la rédaction des coutumes générales : Loi de Vermandois, généralité de Rheims.
Pour les grains et les liquides, Beaumont. Pour les autres matières sèches, Beaumont.
Pour les bois et les terres, Grandpré. Pour les terres seulement, Grandpré.

Après la rédaction des coutumes particulières, vers 1566 : Coutume de Vitry-le-François, puis coutume de Saint-Mihiel, sous les comtes de Bar et les ducs de Lorraine.

Anciennes assises des six pairies de la châtellenie de Dun, composée des sires de Dun, Clarey, Proiville, Vilaisnes, Landreville et Lions, sous les sires d’Apremont.

Cour supérieure des grands jours de Saint-Mihiel, ressort contesté par la France, après le traité de Bruges de 1301 : elle prétendait faire évoquer les causes au présidial de Sens.

Ancien bailliage de Clermont, séant à Varennes, sous les princes de Condé – Ancienne prévôté de Dun, ne comprenant que les communes de la châtellenie.

Ancienne justice seigneuriale des représentants des seigneurs de Prouilly-Pouilly, mais qui n’avait pas droit d’exécution capitale – Justice foncière du prévôt seigneurial et de son fiscal.

Ordre feodal

Le dernier seigneur d’Aincréville était Ancelme-Ferdiand de Coudenhoven, chevalier, fils de Louis-Ferdinand, seigneur de Vaudoncourt. Noblesse de Flandres devenue Luxembourgeoise, car Vaudoncourt était une enclave appartenant au Luxembourg. Son père avait épousé Marie-Madelaine de Zweiffel de Suève, dame d’Aincréville et de Cunel.

Ce seigneur avait titre de comte et portait « d’or, à la bande ondée de gueules, ayant deux griffons pour supports, et pour cimier une hure de sanglier, allumée et dentée d’argent ». Il eut pour femme Anne de Pouilly-Prouilly.

Avant lui, c’était Adrien de Zweiffel de Suève, sire de Milly, fils de Charles-François et Jeanne de Landres-Briey. Adrien de Zweiffel était fils de Jean-Philippe et de Françoise de Lafontaine d’Harnoncourt-Sorbey. Il avait eu pour aïeul Anselme de Zweiffel de Suève, et pour aïeule Agathe de Mouzay-Autrecourt. Il portait « d’argent, à un cerf furieux de gueules ».

Au-dessus de lui, on remonte facilement la chaîne des sires de Proiville et d’Aincréville, par les alliances des dernières héritières de la maison éteinte de Mouzay, unie à celle de Pouilly-Prouilly et aux de Salse de Milly, également éteints. Quant aux maisons de Pouilly et de Coudenhoven, elles ont encore de nombreux représentants.


Archive pour novembre, 2010

Les cailloux de Bouzonville

Cailloux de Bouzonville

 

Une spécialité à base de pâtes de fruit ou de pâtes d’amandes, amande enrobée de chocolat et lentilles en chocolat, lisse comme un galet, colorée subtilement, croquante à souhait. Peut-être une allusion aux pierres et aux cailloux si présents dans le lit de la Nied, aux pieds de l’abbatiale…

Chaque sachet est rehaussé d’une étiquette coeur écrite à la main.

Coordonnées :

- Gourmandises 55 rue de la république 57320 BOUZONVILLE
                        
66 rue nationale 57970 YUTZ

La Wagotine

Wagotine

 

La Wagotine est une délicieuse nougatine aux amandes de qualité supérieure, faite à la main dans le plus pur respect de la tradition artisanale.

Gourmandise présentée sous la  forme de wagonnet (identique à celui que l’on utilisait autrefois dans les mines de fer de Lorraine) et garnie de chocolats, de chardons lorrains ou de mirabelles.

Coordonnées :

Confiserie Godet-Wagonnet  Boite Postale 11  57270 UCKANGE

Vente uniquement par correspondance 

Les baisers de Dagobert de Stenay

Baisers de Dagobert de Stenay

 

Il était une fois…

C’est au cours d’une partie de chasse à cheval, que Dagobert II est assassiné près d’une source, dans une forêt à quelques kilomètres de Stenay.

On peut visiter la fontaine Saint-Dagobert, mais l’on peut surtout déguster des baisers de Dagobert, une friandise à base d’un délicieux mélange de bonbon à la liqueur, de chocolat amer et de copeaux de chocolat blanc.

Adresse :
- Patisserie Michel Baumaux   4, rue de l’hôpital 55700 STENAY

Les dragées de Verdun

Dragées de Verdun

 

Il était une fois…

Les dragées ont été inventées au XIIIe siècle par un apothicaire de la ville, qui cherchait un moyen de conserver et transporter les amandes. Il eut ainsi l’idée de les enrober de sucre et de miel durcis à la cuisson. La dragée de Verdun était née.

Verdun est vraiment le berceau de la dragée et cette confiserie va se trouver mêlée à la vie de la cité en maintes occasions. Les Magistrats de la ville offraient, aux hôtes de marque et aux personnalités royales, ce succulent produit. Henri III s’en vit offrir à l’occasion de son sacre, en 1574. De passage à Verdun en 1603, Henri IV en reçut également.

Qui n’a jamais goûté cette friandise ?

Adresse

- Dragées Braquier 50, rue du Fort de Vaux  55100 VERDUN

12345...11

clomiphenefr |
allopurinolfr |
Parler l'anglais en Martinique |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | La Boite qui Mijote
| NON A LA MONARCHIE AU SENEG...
| Alain Daumer